728 x 90

Exclusif : la lipotomie, méthode révolutionnaire du Pr Bernstein pour lutter contre la cellulite

img

Rondes ou maigres, petites ou grandes, la cellulite est un problème qui concerne la quasi-totalité des femmes, et ce, dès l'adolescence. Pourtant, de nombreuses techniques existent pour la réduire, voire la faire disparaître. Certaines sont très récentes et prometteuses, comme la lipotomie. D'autres, comme la liposuccion, ne sont pas vraiment adaptées. Explications.

La cellulite

La cellulite est un phénomène naturel dont les hormones féminines, les oestrogènes, sont responsables. C’est pourquoi elle ne touche que les femmes. Elle se forme lorsque la graisse est stockée de manière trop importante dans les lobules graisseux situés sous la peau. Ceux-ci vont s’hypertrophier, et comprimer les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Cela va entraîner un mauvais drainage de l’eau et des toxines. La rétention d’eau et la dégénérescence des fibres de collagène vont donner à la peau un aspect capitonné. C’est ce que l’on nomme l’aspect peau d’orange. Les régions du corps les plus touchées sont les cuisses et les fesses. Il faut savoir que la cellulite peut toucher toutes les femmes, quel que soit leur corpulence. Toutefois, certaines personnes ont plus de facilités que d’autres à éliminer les graisses. C’est pour cette raison que la cellulite n’est pas présente chez tout le monde. La graisse, elle, l’est.

L’apparition de la cellulite
Les cellules graisseuses stockent et accumulent les calories en les emmagasinant sous forme de lipides. Lors d’un régime hypocalorique, l’organisme va puiser de l’énergie dans la graisse et la faire fondre. Par contre, la cellulite est très difficile à éliminer par l’organisme, qui n’arrive pas à la métaboliser. Pour la mettre en évidence et la voir à l’oeil nu, il suffit de pincer la peau entre les doigts : des granulations ou des boursouflures de type peau d’orange apparaîtront. Présente dès la naissance, la cellulite se développe surtout au moment de l’adolescence, lors de la venue des règles. De nombreuses jeunes filles ont des cycles irréguliers et douloureux. C’est ce déséquilibre hormonal qui va entraîner l’apparition de la cellulite. La prise de la pilule contra- ceptive et le stress accentuent ce processus.

Les trois formes de cellulite
- La cellulite molle se voit sans pincer la peau car elle occupe une place importante dans les tissus. En position allongée, elle déborde sur les côtés. Elle ballote et gêne les mouvements lors de la marche. Elle s’accompagne souvent de gênes circulatoires, de lourdeurs et de gonflements des jambes.
- La cellulite ferme est bien plus dense et moins évidente à déceler. Collée entre la peau et les muscles, elle provoque des douleurs au frottement de la peau. La peau et le tissu cellulaire sont tendus et sujets aux varices, le moindre choc peut provoquer des ecchymoses.
- Enfin, la cellulite oedémateuse, plus rare, est la forme la plus grave. Elle apparaît à la puberté chez les jeunes filles dont les règles sont douloureuses. Leur corps à tendance à s’oedematier et à gonfler durant la période prémenstruelle. Ces femmes souffrent alors souvent de troubles urinaires, de maux de tête, de constipation et de vergetures.

liposuccion avant / après



Le drainage lymphatique

Parmi toutes les techniques de lutte contre la cellulite, le drainage lymphatique est certainement la plus douce. Inventé par Émile Vodder, physiothérapeute danois, le drainage lymphatique manuel est un massage très léger pratiqué sur le circuit lymphatique. Celui-ci est composé de canaux répartis dans tout le corps, et dans lesquels circule un liquide que l’on nomme la lymphe, qui nourrit et protège l’organisme. Ce système comporte également des ganglions. Nombreux au niveau du cou et des maxillaires, ils sont souvent enflammés lors de maladies infectieuses. Il en existe d’autres localisés sous les bras, au niveau de l’aine et des intestins et dans le canal thoracique.

Comment fonctionne le drainage lymphatique ?
Il s’agit de faire circuler la lymphe et le liquide interstitiel (entre les tissus) par des pressions très légères, le réseau lymphatique étant très mince et fragile. Le rythme du massage est lent, afin de suivre celui de la progression de la lymphe dans les vaisseaux.« La cellulite peut toucher toutes les femmes. Elle apparaît en pinçant la peau entre les doigts. » Car le réseau lymphatique est rythmé par des pulsations, comme le système sanguin. Cela permet d’éviter la stagnation du liquide qui peut provoquer au bout d’un certain temps des problèmes de santé. Il peut être pratiqué par les kinésithérapeutes, formés à cette pratique, ou par des personnes ayant fait une école de drainage lymphatique d’esthétique et de prévention. " Cette technique se fait sur toutes les parties du corps. Il y a pourtant une obligation de commencer par la partie haute, c’est à dire le cou et les maxillaires. Ensuite, il faut descendre sur le ventre et sur les jambes, qui ne doivent jamais être travaillés sans ces préalables. On ne doit pas utiliser cette technique pour maigrir, mais pour changer la forme de son corps. Les personnes qui viennent me voir sont engorgées, gonflées. Au bout de dix séances, le corps a vraiment pris un autre aspect. Les formes sont mieux dessinées. ", explique Odile Chartier, qui pratique des drainages lymphatiques manuels d’esthétique et de prévention. Le drainage peut aussi bien se pratiquer sur les femmes que sur les hommes, et même sur les enfants. Il connaît également de très bons résultats sur les femmes enceintes.

Les autres bienfaits
Cette technique relaxe, détend, et agit également de manière efficace sur la cellulite. Les mouvements de palper-rouler effectués sur les zones à traiter vont éliminer les toxines, dissoudre les graisses et donc diminuer visiblement la cellulite. Dix séances sont nécessaires pour avoir de bons résultats, mais ce massage peut être pratiqué aussi souvent qu’on le souhaite. Il faut pourtant savoir que les séances ne seront remboursées par la sécurité sociale que lors des drainages effectués chez le kinésithérapeute.


La liposuccion  

Cette technique bien connue est très efficace dans la lutte contre les surcharges pondérales localisées. Il s’agit d’introduire une aiguille dans la zone que l’on souhaite traiter, où la graisse est en surplus. Reliée à un aspirateur, elle va effectuer un mouvement de va-et-vient pour libérer les cellules graisseuses des tissus qui les entourent. “ Les demandes les plus courantes concernent la région sous-mentonnière, la région mammaire, la région de l’abdomen, les hanches, la culotte de cheval et les cuisses. Il y a deux sortes de femmes qui viennent me voir. Il y a celle qui est plutôt jeune, et qui souffre de surcharges pondérales localisées, comme la culotte de cheval. Dans ce cas, la liposuccion est miraculeuse. Il y a également les femmes qui ont un surpoids global, et qui veulent se faire aider à maigrir ”, explique le docteur Mattéoli, chirurgien spécialiste de la liposuccion. Les résultats de cette technique sont très bons pour faire disparaître la graisse que n’éliminent pas les régimes. Ils sont visibles au bout de deux à trois mois.
liposuccion avant / après

Stéphanie, 22 ans, étudiante.
“ J’avais des hanches assez fortes, ce qui fait que je devais porter des pantalons en taille 44. L’année dernière, après mes vacances, suite à un reportage à la télévision que nous avions vu toutes les deux, ma mère m’a proposé de faire une liposuccion. Ma graisse était localisée au niveau de la culotte de cheval, mais le chirurgien m’a prévenue que pour obtenir un résultat harmonieux, il fallait qu’il intervienne également sur l’intérieur des cuisses et sur les genoux. J’ai choisi de subir une anesthésie péridurale, moins lourde qu’une anesthésie générale. L’opération a duré 1h15 et pourtant, je n’ai absolument rien senti. Je suis sortie le lendemain, un vendredi, et le lundi je reprenais mes cours. Le résultat était déjà visible : je flottais dans mes jeans ! Désormais, je porte des pantalons en taille 40 et, comme j’ai associé cette intervention à un petit régime, j’ai perdu 12 kg en 6 mois. Pendant les 3 mois qui ont suivi l’intervention j’ai eu des bleus, et le résultat définitif de mes jambes s’est vu au bout de 6 mois.« Le drainage lymphatique connaît de très bons résultats chez les femmes enceintes. » Je suis aujourd’hui ravie et bien dans mon corps. De plus, l’investissement financier que m’a coûté cette intervention calme immédiatement mes fringales dès qu’elles se manifestent ! ”


Une technique qui a ses limites.
Il est impossible de retirer de la graisse sans retirer en même temps une certaine quantité de sang. On ne peut donc pas enlever trop de graisse en une seule fois pour ne pas mettre la personne en danger. Ainsi, le patient ne doit pas avoir de troubles sanguins. La peau doit également être très élastique, pour qu’elle puisse rester ferme après l’opération. Il faut également savoir que la liposuccion est contre-indiquée dans certains cas : les personnes obèses, les grands fumeurs, les femmes sous pilule, les personnes sujettes aux phlébites ou aux embolies pulmonaires ne doivent surtout pas subir une telle intervention. Avant une liposuccion, plusieurs examens sont nécessaires. Une ordonnance de panthy (gaine en tissu compressif qui facilite le redrappage de la peau) est prescrite. Il faut essayer la gaine impérativement sur place, pour vérifier si elle convient. Après l’opération, un bilan est effectué. Il est possible de marcher et de bouger dès le lendemain. Il faut par la suite venir en consultation au bout d’une semaine, et porter le panthy pendant un mois, jour et nuit. L’arrêt de travail varie de 24 heures à 10 jours. La liposuccion est considérée comme un acte chirurgical. Elle ne peut donc être pratiquée que par un chirurgien formé à cette technique. L’opération se déroule sous anesthésie locale lorsqu’il s’agit d’une petite zone ou lorsqu’une retouche est nécessaire. Le prix sera alors d’environ 1500 €. Dans tous les autres cas, l’intervention se déroulera sous anesthésie générale, et coûtera entre 3000 € et 4500 €. Malheureusement, il faut savoir que cette technique ne traitera pas ou peu l’infiltration graisseuse de la peau. Ainsi, dans le cas de la cellulite, elle n’est pas vraiment adaptée : “ Certains pensent que la liposuccion va faire augmenter la cellulite, d’autres, qu’elle va la diminuer. Personnellement, je pense que dans les jours qui suivent l’opération, la cellulite prend des proportions plus grandes. Néanmoins, au bout de deux à trois mois, elle va se résorber pour retrouver son stade initial, et parfois être moins importante qu’avant. Mais je pense qu’effectuer une liposuccion pour éliminer sa cellulite n’est pas une bonne démarche, car le résultat n’est pas garanti à 100 %. ” (Dc Mattéoli).

corps femme


La lipotomie

Dernière née des techniques de lutte contre la cellulite, elle promet des résultats quasi-"miraculeux". Ce n’est ni une méthode chirurgicale, ni un traitement médicamenteux. Elle est basée sur un phénomène biologique.

Entretien avec le docteur Serge Bernstein, inventeur de la lipotomie :

Savoir Maigrir : Qu’est-ce que la lipotomie ?
Dr Serge Bernstein :
C’est une intervention non chirurgicale mais biologique, qui va mettre en oeuvre deux traitements. Le premier consiste à utiliser un sérum physiologique dilué pour réaliser des injections sous-cutanées dans le tissu graisseux. Le liquide entre massivement dans les cellules, qui vont grossir jusqu’à atteindre 27 fois leur taille initiale. Elles vont souffrir, certaines vont être détruites instantanément. Pour éliminer les autres, un deuxième traitement est nécessaire : à base d’ultrasons basse fréquence, il a un effet multiplicateur au niveau de la souffrance des cellules, qui vont donc se détruire. La composante de ces deux actions nous permet d’avoir de très bons résultats au bout de trois séances.

S.M. : Comment sont évacuées les cellules détruites ?
Dr Serge Bernstein : Les triglycérides qu’elles contiennent sont déversés dans la circulation veineuse et vont être pris en charge par le foie. Pendant vingt-quatre heures, on observe une forte augmentation du taux de ces triglycérides dans le sang. « Une séance de drainage lymphatique dure en moyenne soixante-quinze minutes et coûte autour de 60 _. »On peut comparer cette hausse avec celle qui se produit lors d’un repas riche et gras. Le reste des débris des cellules graisseuses est reconnu par l’organisme comme mort. Des cellules de défense, les macrophages, vont alors les digérer, puis passeront dans le système lymphatique.

S.M. : Le passage des triglycérides dans le sang et leur absorption par le foie ne sont-ils pas dangereux ?
Dr Serge Bernstein : Non. Il est dangereux d’avoir trop de cholestérol pendant quinze ans. Sur vingt-quatre heures, jamais. Le foie prend en charge la métabolisation des restes, comme après un repas gras. Nous conseillons tout de même à nos patients de ne pas faire trop de repas copieux dans les quinze jours précédant une lipotomie.

S.M. : Vous comparez la lipotomie à un repas trop gras. Peut-on alors imaginer que le patient va ressortir avec " une crise de foie " ?
Dr Serge Bernstein : C’est un peu ça... Dans certains cas les patients ressentent, après l’intervention, des nausées sans aucune conséquence qui disparaissent le lendemain.

S.M. : Y a t-il des contre-indications ?
Dr Serge Bernstein : Bien sûr. Cela concerne les personnes qui n’ont pas de défenses immunitaires, qui sont atteintes d’hépatite C, qui ont une cirrhose du foie, une insuffisance rénale, les femmes enceintes, les personnes qui ont des troubles de la coagulation, et celles qui ont une angine de poitrine.

S.M. : Avez-vous déjà connu des échecs avec cette méthode ?
Dr Serge Bernstein : Ils sont prévus. À ma connaissance, aucune technique n’a jamais eu d’échecs. Nous sommes basés sur un phénomène biologique : la rentrée massive de liquide dans le tissu graisseux peut être différente chez les gens en fonction de la dilution du sérum. On peut avoir différents résultats en fonction des dilutions employées. Il est possible qu’une patiente n’obtienne aucun effet visible lors d’une séance car la dilution choisie n’était pas bonne. Dans ce cas, on prend bien sûr en charge sa séance.

S.M. : Le patient doit-il subir des examens avant une lipotomie ?
Dr Serge Bernstein : On a un examen clinique qui permet de faire la distinction entre la cellulite, qui nécessite un type de dilution, la graisse qui en nécessite un autre, la peau d’orange, et les relâchements. On a également des examens qui ressemblent à ceux effectués avant une opération chirurgicale. On va demander un examen sur la coagulation et le H.I.V. L’anesthésie étant locale et légère, il n’y a pas de contraintes lourdes avant une lipotomie.

S.M. : Cette opération laisse-t-elle des marques, des cicatrices ?
Dr Serge Bernstein : Des points de piqûres peuvent rester visibles pendant un mois, un hématome va rester en place quinze jours ainsi que des rougeurs qui disparaissent au bout d’une semaine.

S.M. : Combien de séances nécessite une lipotomie ?
Dr Serge Bernstein : En moyenne trois. Certaines personnes ont des résultats au bout d’une seule, d’autres au bout de cinq. Les séances sont espacées d’un mois.

S.M. : Le résultat est-il durable ?
Dr Serge Bernstein : On détruit les cellules graisseuses des zones à traiter. « La liposuccion peut être utilisée sur toutes les zones où la graisse est superficielle. »Par contre, comme pour la liposuccion, on laisse en place une certaine épaisseur de graisse, qui a toujours la possibilité de se multiplier. Pourtant, si on continue à manger normalement, sans excès, il n’y a aucune raison pour que la multiplication de ces cellules se produise.

S.M. : Combien coûte une séance ?
Dr Serge Bernstein : La lipotomie est-elle moins chère que la liposuccion ? Elle va coûter de 381 € à 457 €. Si on ne traite qu’une seule zone, la séance sera moins chère que la liposuccion, mais si on traite plus de zones, elle sera équivalente ou plus chère.

S.M. : Quel est donc l’intérêt de votre technique par rapport à la liposuccion ?
Dr Serge Bernstein : Sur certaines parties du corps, il n’y a pas d’autres moyens que la lipotomie, notamment sur la zone du devant de la cuisse et des bras. La lipotomie traite l’aspect peau d’orange, pas la liposuccion. Les tissus restent toniques à long terme, alors qu’en liposuccion, il y a souvent, entre un et cinq ans, un relâchement de la peau.

S.M. : Êtes-vous le seul à pratiquer la lipotomie?
Dr Serge Bernstein : Non. Rien que dans ce centre, nous sommes quatre médecins à la pratiquer. En banlieue, il y a un médecin qui exerce dans le 91 (Corbeille). Mais cette technique est également pratiquée en province, à Lyon, Aix-en-Provence et Montpellier.

S.M. : À terme, la lipotomie va t-elle détrôner la liposuccion?
Dr Serge Bernstein : Je pense que les deux techniques seront complémentaires. On devrait arriver à dire : ça c’est un cas de liposuccion, ça c’est un cas de lipotomie.

S.M. : Vous seriez donc prêt à conseiller à un cas de liposuccion qui vient vous voir de ne pas faire de lipotomie?
Dr Serge Bernstein : Oui, bien sûr. C’est d’ailleurs arrivé plusieurs fois.

cuisses femme



Quelques témoignages

Kimberly, 35 ans, ingénieure.
" J’ai habité pendant longtemps en Californie, et je ne suis en France que depuis seulement un an. En Californie, on a l’habitude de prendre soin de son corps. On a le choix entre des dizaines de sortes de massages différents et les gens font beaucoup d’exercices. Quand j’ai emménagé à Paris, j’ai cherché un bon masseur mais ça n’a pas été évident. Les massages français sont très physiques, malaxants et parfois un peu douloureux, comparé aux États-Unis où ils sont à visée plus spirituelle et plus relaxante. J’ai finalement trouvé une personne qui m’a procuré le type de massages qui me convenait. C’était le drainage lymphatique. La première fois que je l’ai testé, j’ai été très surprise. Je me sentais vivifiée, pleine d’énergie et j’avais réellement la sensation du passage de ma circulation sanguine dans mes veines, même quelques heures après le massage. Enceinte, j’ai continué une fois par semaine à suivre ces séances qui me calmaient et m’apaisaient. Je ne sais pas si c’était dû à ces massages, mais lorsque mon bébé est venu au monde, il semblait lui aussi calme et relaxé ! J’ai continué après mon accouchement, ce qui m’a fait perdre mon poids très rapidement. "

Michelle, 49 ans, directrice de communication.
" Toujours stressée, j’ai décidé un jour de me reprendre en main, en commençant par m’occuper de mon corps.« Il n'est pas rare de voir de jeunes filles minces marquées par la peau d'orange. » Je me suis tournée vers le drainage lymphatique. J’avais moins à régler un problème de poids qu’un problème de bien-être. Je savais que ce massage stimulait les défenses immunitaires et aidait à une meilleure élimination des toxines : les personnes stressées stockent mais éliminent moins bien. Dès les premières séances, j’ai ressenti une détente et un bien-être qui, associés à une meilleure alimentation, m’ont permis de perdre 4-5 kg que je n’ai jamais repris. Après chacune de ces séances, je me sentais dégonfler visiblement. Avant, je donnais la priorité à mon visage avec des soins coûteux, mais depuis un an je m’occupe surtout de mon corps. Ce drainage complet, qui dure une bonne heure, me fait un bien fou. Les massages d’une demi-heure ne sont pas, selon moi, assez efficaces. J’ai donc intégré ces moments dans mon mode de vie et je ne pourrais plus m’en passer. J’ai essayé de nombreuses autres méthodes, mais il n’y a que le drainage qui ait fait diminuer de 60 % la cellulite que j’avais sur les cuisses.

Viviane, 55 ans, esthéticienne.
" Après la ménopause s’installent des amas graisseux au niveau du tour de taille et de l’estomac. Personnellement, j’ai pris 10 kg à cette période de ma vie.
lipotomie avant / après
Étant moi-même une spécialiste de l’amincissement, j’ai commencé à tenter de perdre des kilos en entamant des cures protéinées. J’ai perdu du poids, mais subsistaient de la cellulite, ainsi qu’un relâchement au niveau de la peau du ventre. J’avais entendu parler de la lipotomie en feuilletant un magazine et j’ai donc décidé de tester cette nouvelle technique. Un peu douillette, j’appréhendais cette première séance qui s’est pourtant révélée totalement indolore. Dès cette première lipotomie, j’ai réellement perdu en volume : l’équivalent d’une taille en vêtements. Trois semaines plus tard, le résultat était flagrant pour tout le monde. J’ai connu tellement de méthodes trompeuses que d’en avoir découvert une qui marche, ça fait plaisir ! "


Les autres techniques de lutte contre la cellulite

La liposculpture
Elle se pratique sous anesthésie locale, et permet de détruire la graisse par ultrason. L’opération consiste à inciser dans une partie de peau et à introduire une fine canule métallique qui détruira la graisse. Celle-ci va alors se transformer en huile grâce aux ultrasons, puis sera évacuée.

L’endermologie®
Le kinésithérapeute masse l’épiderme à l’aide d’un appareil appelé Cellu M6® pendant quarante minutes. Son action est importante sur les graisses sous-cutanées. La cellulite est réduite, la peau tonifiée et le corps remodelé. Les massages sont effectués par des kinésithérapeutes et depuis peu par des esthéticiennes formées à son utilisation. Une séance coûte environ de 45 € à 53 €.

La lipoponction
Moins contraignante que la liposuccion, cette technique consiste à détruire les graisses et non pas à les aspirer. Une canule de 1 à 2 mm injecte sous la peau un sérum qui anesthésie et casse les fibres responsables de la formation des capitons. Pour détruire la cellule, un deuxième micro est introduit. Il va aspirer le sérum et les déchets. Cette technique ne peut être pratiquée que par un médecin esthéticien. Le prix d’une séance est d’environ 300 € à 500 € par zone.

La mésothérapie
Un pistolet muni d’une petite aiguille injecte à faible dose des médicaments vasodilatateurs dans la zone à traiter. Ainsi, l’organisme va éliminer de manière plus efficace la graisse stockée. La mésothérapie ne peut être pratiquée que par des médecins formés à sa pratique dans un institut spécialisé. Il faut savoir que seuls 4000 médecins ont suivi cette formation alors que 20 à 30000 personnes pratiquent la mésothérapie. Il faut compter en moyenne 10 à 15 séances pour obtenir des résultats durables. Chaque séance coûte entre 40 € et 50 €.