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Le goûter au fil des âges

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Même si certains d’entre nous ont gardé le bon réflexe de goûter, ces deux syllabes sont généralement évocatrices de l’enfance : - Notre propre enfance : le souvenir d’un chocolat chaud, de fruits fraîchement pressés, d’un gâteau aux pommes préparé par notre grand-mère... - Ou l’enfance actuelle de nos chères têtes blondes : notre enfant doit-il prendre un goûter ? Que faut-il lui donner ? Est-on sûrs de couvrir ses besoins nutritionnels en choisissant tel aliment pour son goûter ? Faut-il éviter le goûter pour ne pas qu’il devienne obèse ? Avec toutes ces questions, le goûter actuel semble moins festif et moins magique que le goûter d’antan. Est-ce justifié ? Faisons un tour d’horizon du sujet pour y voir plus clair et se rassurer.

Goûter : c’est-à-dire ?

Traditionnellement, le terme goûter est employé pour parler du quatrième repas, le repas à part entière pris dans l’après-midi. Pourquoi un quatrième repas ? Car c’est un besoin naturel. Un bébé prend initialement 6 repas par jour, puis 5, puis 4 (suppression des repas nocturnes lorsque s’installe la véritable période de sommeil), avec un écart approximatif de 4 h entre chaque repas. On ne devrait pas se poser la question de savoir s’il faut instaurer ou non un goûter dans l’alimentation de son enfant, puisque l’idéal serait de rester à 4 repas, sans passer à 3. Evidemment, si votre enfant n’a pas faim dans l’après-midi, il ne faut pas le forcer. Mais s’il garde le réflexe de demander quelque chose à ce moment-là, tant mieux ! Dans un emploi du temps classique, le goûter est recommandé dans l’après-midi. Mais il n’est pas toujours indispensable à ce moment précis; et il peut être nécessaire à d’autres moments de la journée. Par extrapolation, goûter est donc un terme qui peut s’appliquer à des repas pris à des moments différents. Les caractéristiques communes de ces repas sont d’être moins copieux que le déjeuner et le dîner, d’être synonymes de plaisir, et de recharger les batteries.

Goûter : pourquoi donc ?

- C’est physiologique ! En dehors du sommeil, l’organisme a besoin d’un apport régulier d’énergie pour réaliser au mieux ses fonctions.
- Le goûter participe activement à la couverture des besoins nutritionnels, car celle-ci est difficile à atteindre avec 3 repas.
- Consommer quelque chose dans l’après-midi permet d’anticiper les fringales de fin de journée, qui mènent souvent à des grignotages désorganisés et peu bénéfiques.« La combinaison gagnante au goûter : Une boisson + un aliment céréalier + un produit laitier + un fruit »
- Prendre un goûter dans l’après-midi permet également d’éviter des excès au dîner. Le goûter participe ainsi à la bonne régulation des prises alimentaires.
- Et pour l’enfant qui goûte avant de faire ses devoirs, cela permet de faire une vraie coupure entre l’école et la maison, pour mieux se concentrer ensuite.
A noter également : chez l’adulte, il a été démontré que le goûter permet de fractionner correctement les apports alimentaires sur la journée, et de mieux contrôler le poids, les taux sanguins de sucre et de cholestérol.

Comment goûter, Quand ?

En principe, le goûter est pris dans l’après-midi (il n’est pas obligatoire si un enfant déjeune tard et dîne tôt). Si un enfant n’a pas pris de petit déjeuner ou s’il petit-déjeune tôt et déjeune tard, il peut également prendre un goûter dans la matinée. Il est aussi possible de goûter avant et/ou pendant et/ou après une activité physique, et à tout autre moment nécessitant un apport nutritionnel spécifique.

Où ?

Où l’on veut ! Tout comme le petit déjeuner, il est préférable que le goûter se déroule dans une ambiance conviviale, chaleureuse, avec des aliments variés pour que goûter soit toujours un plaisir. De même, il est souhaitable que l’enfant y accorde de 10 à 20 minutes, en étant assis et en se consacrant à la prise de ce repas, pour que son organisme soit rassasié et profite pleinement de ce qui lui est apporté.