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8 ans dans la peau d'une Suvimaxienne...

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Grâce à la participation de tous ces professionnels et de ces volontaires, et alors que la nutrition reste un domaine insuffisamment développé, cette étude a vu le jour, permettant de créer des connaissances sur la société, les modes de vie et les facteurs d'environnement. Avec toute la bonne volonté qui la caractérise, Claire a donc pris une gélule tous les matins pendant 8 ans. De sa voix chaude et chantante, notre Suvimaxienne nous explique qu'elle n'a connu aucune contrainte particulière. « J'ai la chance de pouvoir organiser mon temps librement. Mes rendez-vous avec les médecins étaient le plus souvent fixés le matin, aux alentours de 7h30. Par contre, j'ai appris que les gélules pouvaient causer des problèmes de digestion si on les prenait à jeun. Je veillais donc à les consommer pendant mon petit déjeuner ». Mis à part cette petite précaution, sa vie a suivi son cours, normalement, sans peur ni regret, sans se poser de questions. A aucun moment l'envie d'abandonner ne lui a traversé l'esprit. Pourtant, sans le savoir, Claire a reçu le principe actif dont tout organisme a besoin. S'en est-elle doutée à un moment donné ? « Il y a environ un an, j'ai vraiment pensé que j'avais échappé au placebo et que je prenais réellement l'antioxydant. Et ce pour deux raisons : mes cheveux et mes ongles poussaient à une vitesse incroyable et, chose étrange, je bronzais au soleil plus facilement. Moi qui ai une peau si blanche et qui a tendance à rougir ! ». Aujourd’hui, je veille à augmenter ma consommation de fruits et légumes Côté hygiène alimentaire, rien n'a changé pour elle. Comme beaucoup de femmes, Claire est axée sur la consommation de fruits et légumes au quotidien. Même si elle trouve qu'il est un peu difficile d'en consommer 5 par jour, elle fait l'effort d'en apporter au moins deux-trois dans son alimentation de tous les jours. « Dans l'ensemble, mes repas sont équilibrés. Mais comme je suis gourmande, je sais aussi me faire plaisir car j'aime les bonnes choses ». A l'annonce des résultats, le 21 juin dernier, Claire travaillait. En les apprenant plus tard, sa surprise est grande, mais pas seulement par rapport à son ampleur. « J'ai été étonnée de constater que les résultats concernaient principalement la santé des hommes. Dans ma tête, je pensais plutôt avoir des résultats concernant la santé des femmes ! ». Mais elle dit ça sans arrières pensées, sans déception ni regret.« L'étude SU.VI.MAX, c'est aussi environ 30 millions de gélules fabriquées, contenant soit le placebo, soit l'antioxydant. » Il s'agit juste d'une constatation de sa part. Aucun reproche ne se fait sentir dans sa voix. Aujourd'hui, 4 mois après la fin de cette expérience enrichissante, Claire s’applique à augmenter sa consommation de fruits et légumes même si, comme elle le répète, elle est consciente de ne pas en consommer assez. Elle veille surtout à sensibiliser son entourage, en distribuant des brochures sur le sujet, et en parlant bien volontiers de son vécu. Car chose étrange, pendant toutes ces années, à aucun moment elle n'a touché mot de ce qu'elle vivait à certains de ses proches, qu'ils soient amis ou de la famille. Imaginez leur surprise en apprenant qu'ils côtoyaient une Suvimaxienne ! « Il est vrai que certains sont étonnés de l'apprendre. Mais tous réagissent bien et sont plutôt contents. Cela m'a paru normal de faire du bénévolat. C'est donc un peu difficile d'expliquer pourquoi je l'ai fait. Pour moi, cela relève du bon sens ». Avant d'ajouter malicieusement : « au terme de l'étude, il a été conseillé de stopper la prise des gélules. Personnellement, comme elles contiennent le principe actif et qu'il m'en reste pendant encore 1 an, je vais continuer de les prendre ». Elle est consciente que « les scientifiques » veulent avant tout que la population consomme des fruits et des légumes plutôt que des pilules. « Mais je sais aussi que ces gélules me sont bénéfiques. Alors, autant en profiter encore un peu ! ». « Je serai prête à recommencer si cela peut aider la recherche à avancer ». Et son dévouement ne s'arrête pas là, car elle a décidé de jouer les prolongations en se portant volontaire pour la suite de cette étude. En effet, au moment où nous bouclons cet article, nous avons été informés par l'une de nos sources que l'équipe du Dr Hercberg a décidé de poursuivre les recherches afin de faire avancer la science. Elle va tenter d'obtenir des chiffres plus précis concernant les différents types de cancers, et de lister les différentes maladies afin de savoir quel est l'impact des antioxydants sur certaines d'entre elles. Les chercheurs vont également tenter de savoir si, en fonction d'une certaine dose d'antioxydants apportée à l'organisme par l'intermédiaire des fruits et légumes, il n'existe pas de conséquences délétères.