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COMMENT SE PROTÉGER DES MAUX DE L'ÉTÉ

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Cystite, mycoses, piqûres… l’été n’est pas toujours de tout repos pour notre santé. Voici toutes les solutions express pour se sortir des mauvaises situations rencontrées en cette période estivale.

LA CYSTITE Cette infection urinaire (paroi de la vessie) très fréquente chez la femme est souvent d’origine infectieuse. Certaines bactéries parviennent ainsi à remonter depuis la vulve jusqu’à la vessie via l’urèthre, un petit canal. Elles provoquent alors une cystite aiguë. Celle-ci apparaît souvent après un rapport sexuel (la pénétration ouvre l’orifice de l’ulrèthre), en cas de troubles digestifs (constipation ou diarrhée), de mauvaise hygiène locale, d’une mauvaise hydratation (les bactéries prolifèrent entre les mictions)… Elle se traite avec des antibiotiques. On ne vous le répètera jamais assez : en été, il faut boire à raison de 1,5 litre d’eau par jour pour bien vous hydrater. Même chose en cas de cystite : plus vous urinez, moins les germes subsistent dans la vessie. Evitez de porter des vêtements trop moulants ou synthétiques qui entraînent des phénomènes de macération. Soignez votre toilette intime avec des savons qui n’agressent pas. Efforcez-vous de faire pipi après chaque rapport sexuel. LA MYCOSE Egalement appelée candidose vaginale, la mycose vaginale se caractérise par une colonisation du vagin par des champignons microscopiques (de type Candida albicans) naturellement présents dans cette région de votre corps. C’est quand ils prolifèrent que la mycose vaginale apparaît et se manifeste par des démangeaisons de la vulve, des pertes blanches, des douleurs pendant les relations sexuelles, parfois des brûlures en faisant pipi… Elle se soigne à l’aide d’un traitement local administré par un médecin : ovules anti-mycosiques, crèmes locales… Elle peut être prévenue si vous évitez les endroits chauds et humides, de porter des vêtements moulants et synthétiques. Faites une toilette locale adaptée sans utiliser de savons et gels douches parfumés et décapants et en séchant soigneusement la région vulvaire. Protégez vos rapports sexuels avec des préservatifs. LES PIQURES (MOUSTIQUES, GUEPES, ABEILLES, FRELONS) Les moustiques sont les premiers ennemis de l’été. Utilisez une moustiquaire que vous imprégnez d’insecticide. Ou bien vaporisez-en sur vos vêtements. Ayez recours à un diffuseur pour votre chambre.De même, recouvrez-vous de répulsif sauf si vous êtes enceinte. Si vous êtes piquée par une guêpe, une abeille ou un frelon, vous voyez généralement apparaître des rougeurs et un gonflement au point de piqûre.
Vous êtes aussi prise de démangeaisons. Munissez-vous d’une pince à épiler préalablement nettoyée et désinfectée pour retirer lentement le dard. Puis portez le point de piqûre vers une source de chaleur (briquet…) pour anéantir le venin injecté. Si vous avez une réaction locale anormale ou bien si vous êtes l’objet de malaise, rendezvous chez un médecin ou allez aux urgences. Vous faites sans doute une allergie. Le médecin vous prescrira alors un antihistaminique et un corticoïde par voie orale ou intraveineuse, voire de l’adrénaline dans les situations les plus graves (choc anaphylactique). LES MORSURES DE SERPENTS Les couleuvres ne possèdent pas de venin. Leur morsure n’est donc pas grave. Elle se caractérise par deux points rouges douloureux. Il suffit de nettoyer la plaie et de mettre de la glace pour calmer l’inflammation. En revanche, les vipères ont un venin très toxique et hautement dangereux. Il s’accompagne de rougeurs, de douleurs avec gonflement, de malaises, nausées, diarrhées… Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas avoir recours au garrot ou à l’application de glace. Il est avant tout nécessaire d’étendre la personne, de désinfecter la plaie, de lui faire prendre un anti-douleur (paracétamol) et de demander rapidement l’avis d’un médecin ou de l’emmener aux urgences. « Cystite, mycoses, piqûres… »LES IST, C’EST QUOI ? L’été est souvent le moment propice pour faire des rencontres, batifoler et s’emballer au premier rendez-vous. Et souvent, sous le feu de l’action, on oublie de se protéger. Pourtant, avant tout rapport sexuel, il est impératif de se protéger et de protéger son partenaire. Pas seulement contre le Sida mais aussi contre de nombreuses maladies qui peuvent se transmettre pendant des rapports sexuels non protégés par un préservatif. On les nomme infections sexuellement transmissibles ou IST. Souvent méconnues du grand public, elles sont pourtant diverses (hépatites…) mais quand elles font l’objet de traitements, vous pouvez en guérir. Si elles ne sont pas soignées dans les temps, certaines de ces maladies peuvent avoir des suites graves, en particulier la stérilité. « Si vous pensez que vous avez pu être contaminé(e), il est important de consulter un médecin le plus vite possible en cabinet ou dans un centre antivénérien. Vous pourrez, si c’est nécessaire, bénéficier d’un traitement efficace, rappelle l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). Si vous avez été contaminé(e), votre partenaire devra également consulter rapidement un médecin afin de se faire soigner. Il existe un vaccin contre l’hépatite B. Parlez-en avec ce dernier ». A noter également : la pilule contraceptive ne protège pas des IST. « L’utilisation du préservatif lors de chaque rapport sexuel (pénétration vaginale ou anale) est la seule protection efficace contre les risques d’être atteint(e) par une IST ou par le virus du Sida (VIH) », conclut l’INPES. La bonne trousse à pharmacie Elle doit contenir : - vos médicaments et ordonnances habituels du paracétamol, de l’aspirine et de l’ibuproféne (douleur, fièvre) - des antidiarrhéiques - des répulsifs (sprays à base de citronnelle) voire traitements antipaludiques - un thermomètre incassable - une crème solaire - une crème contre les brûlures - des pansements stériles - des ciseaux - une pince à épiler - des préservatifs dont l’usage est la seule prévention efficace contre les Infections sexuellement transmissibles (IST) Le préservatif masculin - Lequel utiliser ? N’utilisez que les préservatifs portant le marquage CE sur l’emballage. Cette inscription est la preuve qu’ils ont été soumis à des contrôles techniques très sévères et qu’ils sont conformes aux normes de qualité européennes. Le préservatif féminin, qui est en polyréthane, est une alternative au préservatif masculin, notamment en cas d’allergie au latex. - Mode d’emploi Le préservatif doit être mis en place sur le sexe en érection avant tout contact entre les organes génitaux. Lors de la mise en place, pincer avec les doigts le réservoir ou l’extrémité du préservatif pour en chasser l’air. Déroulez le préservatif aussi loin que possible sur le sexe. S’il ne se déroule pas bien, ne forcez pas. Jetez-le et prenezen un autre. Si vous appliquez sur le préservatif un lubrifiant (indispensable seulement en cas de pénétration anale), ne pas utiliser de produit gras, mais exclusivement un gel à base d’eau (vendu en pharmacie). Retirez-vous après l’éjaculation, avant la fin de l’érection, en retenant le préservatif à la base du sexe, de façon à éviter toute « fuite » de sperme. Jetez le préservatif à la poubelle après l’avoir noué. Un préservatif doit être mis en place avant toute pénétration vaginale ou anale et n’être utilisé qu’une seule fois. Source : INPES et Ministère de la Santé et des Solidarités