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Aspartame : le goût sucré, sans les calories

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Effets indésirables de l’aspartame

 

La mise sur le marché d’un édulcorant implique que des études toxicologiques le concernant répondent à tous les critères de garantie et de sécurité d’un produit de grande consommation.

Pour l’aspartame, toutes les études menées avant sa commercialisation ont démontré qu’il était dénué de toxicité jusqu’à des doses atteignant 5 g d’aspartame/kg de poids corporel/jour. Comme pour tout ingrédient alimentaire, une Dose Journalière Admissible (DJA) a donc été fixée (« la dose journalière admissible (DJA) pour l’homme, exprimée en fonction du poids corporel, est la quantité d’un additif alimentaire qui peut être ingérée quotidiennement dans le régime, même pendant toute la vie, sans entraîner de risque »).
Même si aucun risque n’a été détecté pour 5 g d’aspartame/kg/jour, par sécurité, la DJA de l’aspartame a été fixée à 40 mg/kg/jour.
Pour un adulte de 50 kg, cela représente 2 000 mg d’aspartame/jour, soit l’équivalent sucrant de 400 g de sucre/jour (soit 80 morceaux de sucre) !

À titre indicatif, aux USA, chez les gens qui consomment de l’aspartame, la consommation moyenne relevée est d’environ 6,4 mg/kg/jour.
La DJA a été fixée par rapport aux quantités d’aspartame pour lesquelles il n’était pas relevé de pouvoir mutagène, de pouvoir carcinogène, de pouvoir tératogène, de pathologie tumorale, de lésions organiques, de risques de mortalité, d’impact sur la sécrétion d’insuline,… L’aspartame est donc sans danger, même durant la grossesse et l’allaitement, pour la mère comme pour l’enfant.
La seule contre-indication à l’aspartame concerne les personnes atteintes de phénylcétonurie, qui est une maladie génétique parfois héréditaire. Elle est dépistée systématiquement en France à la naissance depuis 1978 et nécessite un régime pauvre en phénylalanine (jusqu’à l’adolescence en général), un des acides aminés contenus dans l’aspartame.
C’est pourquoi les produits contenant de l’aspartame doivent mentionner sur leur étiquetage, leur présentation, leur publicité : « contient de la phénylalanine ».

Malgré toutes les précautions prises depuis sa commercialisation, l’aspartame fait régulièrement l’objet de plaintes de la part de consommateurs, en général aux Etats-Unis. Des personnes se sont plaintes de maux de tête, de vertiges, d’anxiété, de troubles gastro-intestinaux, d’allergies,… mais ces effets ont en fait été relevés chez des personnes qui souffraient déjà de ces problèmes, et il n’y a pas de liens qui ont pu être établis entre l’aspartame et ces désagréments.
En 2000, ce sont des rumeurs de tumeurs au cerveau à cause de l’aspartame qui ont été répandues dans les médias. L’AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments) a donc mené une réévaluation des études menées sur l’aspartame et des données scientifiques. La conclusion du rapport publié par l’AFSSA en mai 2002 a été qu’il n’y avait pas de relation entre la consommation d’aspartame et l’apparition de tumeurs au cerveau, chez l’animal comme chez l’homme.
L’été dernier, c’est l’institut italien B. Ramazzini de Bologne qui a accusé l’aspartame d’être cancérigène. En réalité, le protocole d’étude qui avait été mis en place s’est révélé non conforme.
 

L’aspartame n’est pas un ingrédient miracle qui permettrait à toutes les personnes obèses de maigrir et à toutes les autres de ne jamais prendre de poids. Mais il est parfaitement sain pour l’homme, et sa consommation ne peut être que bénéfique pour mieux équilibrer notre alimentation qui est actuellement trop riche en glucides simples (les sucres).
À noter que les autres édulcorants intenses autorisés en France et assez répandus sont la saccharine, l’acésulfame et, depuis peu, le sucralose.




Remerciements à Canderel (société Mérisant).