Fils suspenseurs : les différentes méthodes utilisées

1/ La technique du remaillage
Les fils sont introduits en profondeur, parallèlement puis perpendiculairement aux lignes d’affaissement du visage et du cou. Puis, le praticien tire légèrement dessus avant de faire des nœuds pour les maintenir. Cette première technique du remaillage est toujours d’actualité même si elle est moins pratiquée. Les fils en or, utilisés seuls, sont très déconseillés car ils sont trop rigides et cassent. On en retrouve de nombreux petits fragments très difficiles à enlever, et qui n’ont aucun effet de soutien ou de rajeunissement.

2/ La technique des boucles
Le médecin passe le fil sous la peau, en décrivant une boucle qui va entourer la zone à remonter : bajoue, pommette, zone sous le menton. Cette boucle est ensuite retendue et attachée en profondeur. Ce soutien est plus actif, puisqu’il remonte les tissus. Inconvénient : les mouvements musculaires du visage, par la mimique, vont progressivement faire glisser les tissus à travers la boucle, et le relâchement pourra réapparaître.

3/ Les fils crantés
Ils ne nécessitent plus de faire une boucle avec le fil et, en principe, ne doivent pas glisser. Les fils tiennent en place grâce aux crans qui les composent sur toute leur longueur et qui s’accrochent sous la peau, évitant ainsi de coulisser. Inconvénient : pour leur efficacité, il faut en placer plusieurs, ce qui peut enraidir le visage.