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30 minutes de marche pour protéger sa santé

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Le rôle de l’activité physique contre :

- les maladies cardiovasculaires (MCV)

La réalité : premières causes de mortalité en France, ces maladies engendrent chaque année près de 170 000 décès, dont 16 000 chez les moins de 65 ans (HCSP 1998).
Il est prouvé que plus nous sommes actifs et en mouvement, plus le risque de MCV diminue.

- les cancers

La réalité : 240 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année.
Le rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), met en avant l’effet protecteur du sport sur certains cancers. Les risques du cancer côlon sont diminués de 60 % chez les personnes ayant une activité physique importante, par rapport aux non-actifs. 

- le diabète

La réalité : 1,2 à 1,5 millions de personnes sont confrontés au diabète de type 1 et 2 et 250 000 personnes atteintes de cette maladie ne sont pas dépistées.
Le diabète de type 2 peut être prévenu chez les populations à haut risque si des mesures hygiéno-diététiques sont prises en compte, à savoir une modification de l’alimentation et une réintroduction du sport, qui peut être envisagée sous forme de marche. Des études confirment également que la pratique régulière d’une activité physique a des effets favorables sur le métabolisme du glucose et certains facteurs de risques cardiovasculaires associés (Eriksson et al, 1997 ; Gautier et al, 1955).

- la prise de poids

La réalité : l’obésité touche 5,3 millions d’adultes et le surpoids 14,4 millions de personnes. D’après l’étude Obépi 2003, l’obésité a fortement progressé depuis ces dernières années, avec une augmentation de 5 % par an : 8,2 % en 1997, 9,6 % en 2000 et 11,3 % en 2003. En cause ? Le développement de la sédentarité, les gens passant de plus en plus de temps assis, devant la télévision ou un ordinateur. Des études ont d’ailleurs démontré que le temps passé devant la télévision durant l’enfance peut être considéré comme un déclencheur de l’obésité au moment de l’adolescence.
L’objectif fixé par cette campagne orchestrée autour de l’activité physique vise à réduire de 20 %, au bout de 5 ans, l’obésité chez l’adulte et l’enfant. Voilà pourquoi Jean-François Mattei précise que le développement de l’activité physique constitue véritablement le volet symétrique et indispensable de la politique alimentaire dans le PNNS : « j’en ai fait ma priorité 2004 en matière de communication de ce programme. Des moyens importants y seront consacrés ».

- l’ostéoporose

La réalité : 2 à 2,8 millions de femmes sont touchés par ce mal.
Cela peut surprendre, mais le sport favorise le maintien d’un bon capital osseux, augmente la densité minérale et diminue ainsi les risques d’ostéoporose (notamment de 50 % le risque de fracture du col du fémur), qui touchent de nombreuses femmes.