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Adieu les Complexes. Apprenez à vous accepter !

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Conseils pratiques
 
Nous pouvons apprendre à améliorer notre image corporelle par quelques trucs pratiques. Dans un premier temps, le relooking peut être une solution efficace, pas si superficielle qu’il y paraît. Elle permet pourtant de se voir d’un autre œil et de retrouver en partie une certaine assurance grâce à de petits changements physiques. Particulièrement recommandé après une grossesse ou une prise de poids. Apprenez aussi à attirer le regard en soignant votre teint, votre chevelure ou votre sourire mais aussi en travaillant justement votre regard en rehaussant son intensité par un maquillage adapté. Faire attention à son physique, c’est un signe de bonne santé mentale. Pour aller plus loin encore, utilisez votre miroir à bon escient : « Miroir, mon beau miroir, dis-moi quelle est la plus belle ? ». Il ne s’agit pas de cela  mais d’oser vous mettre nue face à lui de façon progressive en camouflant vos rondeurs et vos défauts et en mettant en avant vos atouts. (C’est le principe de l’émission « Belle toute nue ».) Arrêtez de rêver devant les photos des tops modèles des magazines. Prenez-les pour ce qu’elles sont des images pour la plupart sublimées, retouchées, virtuelles parfois. L’une d’entre elles, le mannequin Doutzen Kroes a dénoncé récemment cette dérive de la retouche photo systématique en expliquant que Photoshop ne créait rien que du fantasme et des physiques surréalistes. Il existe des sites Internet spécialisés pour dénoncer preuve à l’appui ses abus PhotoShop. Au Canada, certains supports ont signé une charte s’engageant à ne publier que des photos non retouchées dans leurs pages mode.
En résumé, le conseil essentiel que l’on peut donner, c’est d’accepter d’être imparfait. Nos complexes font partie de notre personnalité. Il faut apprendre à vivre avec eux, à les accepter et cesser vouloir plaire à tout prix.  Bien sûr, si le mal-être est trop important, ne pas hésiter à consulter un spécialiste. Faites-vous plaisir et soyez amoureuse, c’est un excellent moyen d’oublier certains de ses complexes à condition d’accepter d’être aimée. En acceptant de nous voir à travers les yeux de qui nous aime, nous pouvons restaurer notre image mais se laisser aimer est le plus difficile. « Nos complexes font partie de notre personnalité. Il faut apprendre à vivre avec eux. »N’oubliez pas que si le physique est un critère important dans la séduction, il en reste d'autres, et heureusement ! L'humour, le caractère, le talent. À l'image de Jean-Paul Sartre qui parviendra à travers son génie à faire oublier sa laideur et sera un grand séducteur auprès des femmes ou encore de Cyrano de Bergerac dont Roxane tombera amoureuse de la beauté cachée ; sans parler de l’ogre Schrek, preuve que les laids peuvent aussi être aimés dans les contes de fées pour ce qu’ils sont.
 


La dysmorphophobie
Quand le complexe devient obsessionnel, cela tourne alors  à la pathologie et on parle de dysmorphobie ou dysmorphophobie, c’est-à-dire la crainte obsédante d'être laid ou malformé. La personne ne voit plus que le petit défaut et il lui est impossible de s’en détacher, encore moins de l’oublier. Les gens souffrant de cette phobie ont une image dégradée et déformée d'eux même et des craintes déraisonnables de rejet à cause de leur apparence. Cela peut engendrer une dépression sévère ou des tentatives de suicide. Les formes les plus courantes de dysmorphophobie concernent l’aspect de la peau, la forme du nez, les cheveux et, chez les hommes, les organes génitaux ou encore la dysmorphophobie musculaire. Cette pathologie se manifeste en général à certaines périodes de la vie, notamment à l’adolescence. Elle est classée dans la catégorie des troubles somatoformes – c’est-à-dire des troubles mentaux qui ont pour manifestations principales des symptômes corporels. Fabienne, âgée de 18 ans, confie : « J’ai pensé qu’en réglant la taille de mes seins, je réglerais tout… ». Après cette opération, elle envisage une intervention sur ses paupières et sur ses mollets quand elle est hospitalisée pour dépression. Les patients en proie à cette maladie sont la terreur des chirurgiens esthétiques consciencieux qui ont souvent le plus grand mal à les repérer. Michael Jackson en fut un exemple célèbre. Sarah Michelle Gellar a avoué en souffrir. Pourtant la dysmorphophobie n’est pas une fatalité. Diagnostiqué le plus tôt possible, ce trouble se soigne très bien avec les thérapies comportementales ou cognitives.