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Les bons petits plats de nos cousins québécois.

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Dessert
Tarte au sirop d'érable (4 personnes) :
- 250 ml de sirop d'érable québécois
-  une pâte brisée
- deux cuillères à soupe de farine
- une cuillère à soupe de beurre
- 2 jaunes d'oeufs
                  
Faites fondre le beurre dans un plat, incorporez ensuite la farine puis ajoutez petit à petit les ¾ du sirop d'érable. Dans un autre récipient, mélangez le reste du sirop avec les jaunes d'oeufs. Versez le contenu de ce récipient dans le plat sur le feu, et mélangez le tout en y ajoutant une demi-tasse d'eau. La préparation est prête dès qu'elle commence à s'épaissir. Déroulez la pâte brisée dans un plat adapté et versez-y le mélange. Faites cuire au four comme un tarte traditionnelle. Vous pouvez y ajouter une boule de crème glacée en garniture ou un peu de crème fouettée.       
 

Une cuisine riche de tous ses métissages
 
Au commencement furent les français. De Normandie, de l'Aulnes, de Bretagne et du Poitou, ils vinrent s'installer sur les bords du fleuve Saint-Laurent. Ils apportaient dans leurs bagages leurs recettes et leurs traditions mais, sur cette nouvelle terre, ils durent composer avec les produits locaux. Ils chassèrent donc le chevreuil et le caribou, mais aussi l'outarde, la perdrix et l'oie blanche. Le porc, qui s'est acclimaté très facilement, a pris une grande place dans la confection de nombreuses recettes comme la tourtière, les charcuteries ou les boulettes. Les populations locales apprirent à ces immigrants à cultiver le maïs, la courge, et à recueillir la sève de l'érable. La mer et les rivières leur offrirent la morue, le ouananiche (un saumon d'eau douce), la truite mouchetée des rivières, mais également la crevette, l'huître, la palourde et le homard. Pour les fruits, ils étaient principalement sauvages et se composaient de bleuets (myrtilles), d'atocas (canneberge), de groseilles, de framboises et de fraises des bois. À l'arrivée des immigrants irlandais, écossais et anglais, la cuisine québécoise s'enrichit de la culture de l'avoine, ainsi que du thé, de la muscade et de la cannelle. Lorsque, au XIXè siècle, les bûcherons américains vinrent travailler dans les forêts, ils apportèrent ce qui est devenu depuis un classique de la cuisine québécoise : les fèves au lard, ou Boston Pork and Beans. Dans ces terres à l'hiver rigoureux, les repas devaient être solides et consistants. De nos jours, la cuisine est bien plus raffinée et les spécialités du monde entier se côtoient dans les rayons des magasins d'alimentation ou à la carte des restaurants.