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Su.Vi.Max : quesako ?

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Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- Une diminution de 31 % du risque de cancers chez les hommes ayant reçu les antioxydants, à doses nutritionnelles (pour la plupart des localisations de cancers, principalement digestifs, ORL, respiratoires et de la peau).
- Une diminution de 37 % du risque de décès chez les hommes ayant reçu les antioxydants, à doses nutritionnelles. L’absence d’effets remarqués chez les femmes semble liée au fait qu’elles présentent habituellement un meilleur état nutritionnel en ce qui concerne les antioxydants. L’étude Su.Vi.Max est, au niveau mondial, la première étude menée en double-aveugle (personne ne sait qui prend quoi) à démontrer qu’un apport adéquat en vitamines et minéraux antioxydants, tel que retrouvé chez les « grands consommateurs de fruits et légumes » au niveau de la population générale, peut réduire l’incidence des cancers et la mortalité dans une population occidentale. En tout cas, ces résultats ne prônent pas la prise de « pilules miracles » apportant des vitamines et des minéraux en quantités importantes ; ils viennent soutenir les recommandations sur la consommation de fruits et légumes : au moins 5 par jour sous toutes les formes (crus, cuits, en conserve, surgelés...).
Si l’on pousse le raisonnement...
En France, il y a chaque année environ 49 000 nouveaux cancers qui surviennent dans la tranche d’âge des hommes de 45 à 65 ans ; en extrapolant les résultats de l’étude, si l’on prend la diminution minimale du risque observée (9 %), c’est donc au minimum 4 400 nouveaux cancers qui pourraient, chaque année, être évités dans cette tranche d’âge. Rapportés à la population générale des hommes (tous âges confondus), il y a chaque année 135 000 nouveaux cas par an, c’est donc au minimum 12 000 cancers chaque année qui pourraient être évités, si l’on prend le niveau minimal de diminution du risque de 9 %.

Les enseignements à en tirer

Les vitamines et minéraux antioxydants semblent bénéfiques dans le contexte de la prévention des cancers. « Selon l'étude, les hommes consommeraient plus de viande, de charcuterie, de sucre, de sodas, de matières grasses et d'alcool que les femmes. »Pour atteindre les quotas bénéfiques en vitamines, minéraux et fibres, et donc pour éviter et/ou corriger certains déficits, l’idéal est d’avoir une alimentation variée, notamment riche en fruits et légumes. Ces mesures sont d’autant plus importantes que les fruits et légumes sont riches en antioxydants et qu’ils apportent également d’autres nutriments. Les antioxydants ont alors des effets supérieurs à ceux qu’ils ont lorsqu’ils sont isolés. Pour montrer qu’il est facile de consommer chaque jour les nutriments antioxydants tels qu’ils étaient présents dans la pilule Su.Vi.Max, voici des exemples d’aliments permettant d’atteindre les doses nutritionnelles testées : 6 mg de bêta carotène étaient apportés par gélule, soit : - 60 g de carottes râpées - 150 g de mâche ou d’épinards - 400 g d’abricots - 350 g de melon - 300 g de chou vert - 250 g de haricots verts 120 mg de vitamine C étaient apportés par gélule, soit : - 2 kiwis - 2 oranges - 100 g de poivron cuit - 200 g de chou En fait, 5 fruits et légumes courants par jour apportent facilement les doses qui ont été utilisées dans Su.Vi.Max (surtout pour le bêta carotène et la vitamine C). Exemples :  1 tomate + 100 g de fraises + 200 g de haricots verts + 1 poire + 200 g de melon n 1 orange + 100 g de carottes râpées + 150 g de chou vert + 1 pomme + 120 g de brocolis.
Les fruits et légumes doivent être suffisamment consommés par l’ensemble de la famille, surtout par les hommes qui les boudent un peu. Alors, faisons passer ces messieurs au vert... en montrant le bon exemple !