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Les bienfaits minceur des plantes

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Perdre quelques kilos, gommer la cellulite, retrouver l’appétit... c’est possible avec les plantes aux vertus médicinales.Voici les recettes et conseils de Michel Pierre de l’Herboristerie du Palais-Royal (Paris) à associer à une alimentation équilibrée, pour être plus que jamais une belle plante !

Les trésors des plantes
 
Affiner sa silhouette avec les plantes : voilà une solution complètement naturelle ! La phytothérapie désigne justement le traitement par les plantes. Il en existe d’abord tout un tas aux vertus médicinales. Il y a des plantes qui agissent sur la digestion et qui facilitent son processus en apaisant les spasmes digestifs. Certaines permettent de lutter contre les flatulences. Les plantes hépatiques, elles, stimulent les fonctions du foie et de la vésicule biliaire. D’autres activent la circulation du sang, donc toute la circulation veineuse en général. Il y a aussi des plantes plus spécifiques et ciblées : celles contre le diabète, le cholestérol, l’hypertension, les troubles de la ménopause... Certaines aident à la minceur. « En herboristerie, on agit sur plusieurs principes par rapport à ce type de plantes, indique Michel Pierre. On en fait un mélange pour qu’elles agissent en synergie. Dans la formule de mon livre*, nous en avons inscrit deux types : le varech vésiculeux et les laminaires qui ont une forte teneur en iode et un bon équilibre au niveau minéral. Ce qui permet d’éliminer de façon efficace les graisses superflues, présentes parfois depuis longtemps ». Aucun risque pour la santé donc, d’autant plus qu’en herboristerie, on ne vendra jamais de plantes toxiques. Certaines comme le séné ou l’aloes qui ne sont pas toxiques mais ont un effet drastique, c’est-à-dire un effet laxatif important sur les intestins, ne sont pas vendues en état. « Pour l’instant, on utilise les connaissances scientifiques empiriques liées aux plantes, c’est-à-dire des informations dont on dispose depuis des siècles, précise notre herboriste. Les laboratoires font des recherches permanentes. Mais nous n’avons pas d’échos sur des résultats spectaculaires dans le domaine végétal ». Reste à choisir les "bonnes herbes" dans les jardins. Il faut savoir que la culture et la récolte des plantes médicinales correspondent à un autre métier que celui d’herboriste. « Un bon botaniste n’est pas forcément un bon herboriste. Mais par contre, un herboriste se doit d’avoir toujours des plantes de bonne qualité, commente Michel Pierre. Il les achète donc par l’intermédiaire de récoltants qui ont des connaissances professionnelles. Une menthe toute simple, par exemple, va se ramasser à partir de 4 ou 5 heures du matin jusqu’à 9 ou 10 heures. Elle ne se récoltera pas dans la journée parce qu’elle va perdre une forte teneur en huile essentielle, donc son parfum ».
Comment se déroulent les différentes étapes de la cueillette à la récolte en passant par l’utilisation des plantes ? La culture consiste à planter des plantes à la bonne saison comme n’importe quel paysan le ferait avec des fruits et légumes. Il s’agit de choisir celles qui auront une fonction médicinale, car il en existe plusieurs variétés. Le récoltant va ensuite ramasser ces plantes à complète maturité pour les graines et les semences, juste au début de la floraison pour les fleurs, juste au début de la formation des feuilles pour les feuilles et puis à l’entrée de l’hiver pour les écorces et les racines. À l’herboriste d’utiliser ensuite plantes, fleurs, fruits, feuilles, tiges, écorces et racines par rapport à son action.
 
 
Les méthodes de préparation
 
Il existe plusieurs modes de préparation :
l’infusion est réservée aux plantes très fragiles, fleurs et graines.
Elle consiste à verser ces dernières dans l’eau bouillante pendant environ 5 à 10 minutes.
la décoction concerne les écorces, feuilles et tiges.
Elle consiste à verser des plantes dans l’eau froide et à les faire bouillir.
Les feuilles, tiges et fruits devront bouillir 2 à 3 minutes, les écorces et les racines entre 5 et 10 minutes.
la macération se fait à base d’eau, d’alcool, de vin ou de vinaigre.
Elle consiste à verser les plantes dans l’eau pendant un temps plus ou moins long : plusieurs heures, une journée, voire une journée-une nuit. Les macérations à l’eau ne doivent pas se conserver plus de 24 heures.
la digestion (ou insolation) s’effectue au bain-marie ou au soleil. Elle consiste à conserver une plante dans un liquide à une certaine température durant un temps plus ou moins long, mais sans le porter à ébullition.
 
Les utilisations des plantes
cataplasme : pâte formée à partir d’une poudre et d’un liquide (son, fleur de foin) ;
gargarisme (boutons de ronce, plantes d’aigremoine) ;
bain de bouche (racines de guimauve) ;
- lotion (boutons de rose, fleurs de sureau) ;
compresse (feuilles de lierre grimpant, algues marines) ;
bain (feuilles de romarin, feuilles de sarriette) ;
lavement (fleurs ou feuilles de mauve) ;