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Craquons pour le chocolat !

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En plus de mener nos papilles au nirvana et de dompter notre stress, le chocolat participe à la prévention des maladies cardio-vasculaires. On aurait bien tort de s’en priver !

Parce qu’il procure un plaisir intense, le chocolat nous fait souvent craquer. On a pourtant tout entendu à son sujet : il constipe, se digère difficilement, donne mal au foie, favorise les boutons et les migraines. Et, bien entendu, il est l’ennemi de la ligne puisqu’il fait grossir ! Toutes ces idées reçues sont fausses et les études sont là pour leur tordre le cou. Les dernières en date mettent en avant une vertu encore mal connue du chocolat : ses effets positifs dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Voici pourquoi.
 
Le chocolat à l’assaut du mauvais cholestérol
Les graisses du beurre de cacao qui composent le chocolat augmentent le bon cholestérol (HDL) et diminuent le mauvais. Le chocolat a donc un effet protecteur par rapport aux dépôts graisseux qui se forment sur les artères.
 
Le chocolat contre le vieillissement et fluidifie le sang
Et ce grâce aux polyphénols dont le cacao regorge. À titre d’exemple, un morceau de chocolat de 10 g contient environ 50 à 80 mg de polyphénols. Ces derniers ont une action antioxydante qui va permettre d’éviter que les graisses ne s’oxydent, et une action plus globale sur l’organisme. « Les antioxydants agissent contre les radicaux libres - responsables du vieillissement cutané - et pourraient ainsi prévenir le vieillissement cellulaire, les cancers (notamment du poumon, de la prostate, ndlr) et les maladies cardio-vasculaires en limitant le stress oxydatif auxquels les tissus sont soumis en permanence », explique le Dr Hervé Robert, médecin nutritionniste. L’autre intérêt des polyhénols est qu’ils vont protéger les artères, diminuant ainsi le risque de lésions artérielles et la tension artérielle.
Enfin, ils agissent sur les plaquettes sanguines qui régissent la coagulation et permettent de fluidifier le sang. En somme, ils ont un peu le même effet qu’une aspirine.« Les personnes qui ont tendance à se priver de chocolat pour ne pas grossir sont dans l’erreur »
 
Le chocolat fait du bien au moral
« Pour faire face au stress, les femmes, qui y sont d’ailleurs plus sensibles, vont se précipiter sur le chocolat, note le Dr Bernard Waysfeld, psychiatre et nutritionniste. C’est normal.  À la fois amer, onctueux, doux, tendre, craquant, il a tout pour plaire et son action est rassérénante ».  Nous le savons toutes : manger du chocolat fait du bien à notre moral ! En Allemagne, il est d’ailleurs surnommé le chocolat des veuves et décrit comme l’aliment consolateur par excellence. Certains en deviennent même accros et en consomment des quantités astronomiques. Les chocolatomanes, comme on les appelle, avaleraient entre 100 et 500 g de choco par jour ! Intégrés socialement, sportifs, énergiques, ils ont l’air de péter le feu ! Alors, pourquoi le chocolat nous rend-il fou comme ça, hein ? Difficile à dire : l’objet de notre gourmandise contient plus de 800 molécules ! Parmi elles, le magnésium, réputé pour relaxer, lutter contre le stress et venir en aide aux spasmophiles ; mais encore la PEA (phényléthylamine), proche des amphétamines, à l’action anti-dépressive… Il reste toutefois peu probable qu’une consommation de 10-20 g de chocolat par jour suffisent à assurer les effets de toutes ses molécules. L’élément déterminant de l’action du chocolat sur notre moral tient uniquement à sa flaveur. En effet, si le chocolat nous transporte au nirvana, c’est tout simplement parce qu’il est bon au goût et qu’il flatte nos papilles. Comme il fait du bien, nos petites endorphines (hormones du plaisir) réagissent. Une fois sécrétées, elles sont une grande source d’euphorie et de bien-être. Et comme le remarquait si justement un anonyme : «  le chocolat est meilleur marché qu’une thérapie et on n’a pas besoin de rendez-vous ! ».