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Mince et en forme après 40 ans

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Le rôle bénéfique de l’activité physique

De plus, il a été prouvé que la diminution de l’activité physique a un réel impact dans le changement de la composition corporelle associée au vieillissement. « L’essentiel est donc également de ne pas arrêter mais d’augmenter l’activité physique pour entretenir votre masse musculaire au fur et à mesure que les années s’écoulent, note le Docteur Arnaud Cocaul. Je pense que c’est le maître-mot parce que toutes les femmes s’entêtent avec des régimes. Et vous oubliez trop souvent cette première des consignes ». Pourtant, il vous faut brûler davantage de calories. Mais inutile pour autant de faire des abdominaux pour avoir la taille fine et le ventre plat. Pratiquez plutôt l’activité physique cardio-vasculaire chaque jour pour solliciter les graisses. Les femmes qui marchent 30 minutes tous les jours voient leur risque cardio-vasculaire réduit de 40 % par rapport à celles qui ne marchent pas. Elles ont également une baisse de l’ostéoporose et un risque de fracture du col du fémur diminué de 40 %. Car l’activité physique réduit une perte de masse osseuse importante due à la ménopause. Pour mieux prévenir ce phénomène, il est conseillé de pratiquer des sports non portés (où le corps est en contact avec le sol) tels que la course à pied, les sports en salle avec du saut, le saut à la corde qui tendent à accroître la densité osseuse. Tout en sachant que l’activité physique corrige la silhouette mais ne fait pas mincir. La preuve : pour perdre 1 kg de graisse (soit 9000 kcalories), il vous faut nager pendant 17 heures ou pédaler pendant 27 heures… Mais si vous commencez à vous priver, vous allez entrer dans la spirale des régimes. « D’autant que chez les femmes, il s’agit de prises de poids qui sont beaucoup plus intellectualisées que chez les hommes. Ces derniers aiment bien la bonne bouffe comme je le dis souvent à mes patients, relève notre médecin nutritionniste. Tandis que les femmes mangent car elles ne vont pas bien, sont stressées et fatiguées parce qu’elles font trois journées en une. Elles prennent du poids pour des raisons liées au grignotage. C’est donc davantage le côté intellectuel qui rentre en ligne de compte ». Ce type de régime comporte des contre-indications. « Vous vous exposez davantage à de vrais troubles du comportement alimentaire. Auquel cas vous risquez de commencer à déprimer, reprend notre spécialiste.  L’autre inconvénient est de devenir hyperphagique, de grignoter et d’entrer effectivement dans la spirale des régimes et de connaître des variations de poids. Une fois que vous vous engagez dans ce processus, c’est irréductible ».
C’est pourquoi un accompagnement avec les traitements naturels de la ménopause à base de compléments nutritionnels peut vous aider. « Rappelons que l’indication du traitement hormonal substitutif (THS) a changé, évoque notre intervenant. Les médecins ne le donnent plus de façon systématique aux femmes ménopausées mais plutôt au cas par cas. Malgré la mauvaise réputation dont il est victime, son rôle n’est certainement pas de faire grossir mais plutôt de se substituer aux hormones qui ne sont plus produites par les ovaires après la ménopause (oestrogènes et progestérone), ou mal produites en phase de périménopause (progestérone). Le choix de prendre des hormones de substitution est un choix personnel et non pas celui du gynécologue. Cette décision dépend d’un certain nombre de facteurs comme votre état de santé actuel, vos facteurs de risques, vos antécédents familiaux, l’importance des troubles occasionnés par le déséquilibre hormonal, votre état émotionnel, votre style de vie, votre culture et votre sens du bien-être. Alors si vous avez des bouffées de chaleur mais éventuellement des contre-indications pour un traitement hormonal substitutif ou bien si vous ne le souhaitez pas, votre médecin peut vous proposer une thérapeutique à base de soja qui est tout à fait bénéfique pour les bouffées de chaleur ». Il s’agit de traitements hormonaux pouvant être utilisés seuls ou en complément du THS, comme la phytothérapie ou les hormones végétales (le soja, le yam) ». Une bonne alternative en cas de problème.