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Mincir sans s'affamer, c'est possible ?

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Mincir sans pour autant s'affamer, ni déprimer ? Maigrir sans compter les calories ? Pour beaucoup, cela reste un rêve inaccessible, une parfaite utopie. Et pourtant, la recherche du plaisir reste le maître mot d’un régime réussi. Mieux vaut perdre du poids très lentement et sans difficulté que rapidement et en souffrant. Mais perte de poids ne signifie pas forcément perte du plaisir, à condition d’accepter d’oublier un grand nombre de nos habitudes de vie.

Retrouvez des habitudes saines
 
Il s’agit de retourner aux sources du plaisir « originel »  en retrouvant des attitudes saines. Pour cela, projetons-nous très loin en arrière, quand nous étions bébé.
Lorsque l’on vient au monde, manger est un besoin uniquement physiologique. Quand le besoin se fait sentir, le bébé  se manifeste en pleurant, quand le besoin est assouvi, il arrête en repoussant le sein ou le biberon. Pour lui, pas question de faire de la gourmandise ou de manger quand il n’a pas faim. Il obéit à ses besoins physiologiques, c’est tout.
En grandissant, l’écoute des signaux de faim et de rassasiement est diminuée, parfois même occultée complètement, car des facteurs tels que le plaisir de manger, la gourmandise, les horaires, le stress, les distractions prennent le dessus sur ces besoins physiologiques. Ainsi, je mange parce que je m’ennuie, parce que je viens de voir une pub de bouffe à la télé, parce que c’est la fête d’une amie et autres raisons toutes aussi banales les unes que les autres. C’est cette distance entre les besoins réels du corps et les besoins conditionnés par des facteurs psychologiques, sociaux ou extérieurs qui génère de l’embonpoint à long terme.

La première étape pour apprendre à bien gérer son poids consiste à savoir écouter les signaux de son organisme. Normalement, le corps connaît la quantité de nourriture dont il a besoin. Il faut donc apprendre ce qu’est la faim, afin d’être en mesure de reconnaître la vraie faim.
La faim n’est pas un «petit creux» qu’on ressent en regardant la télé, deux heures après le repas. C’est un véritable besoin physiologique qui se manifeste par des bruits et des contractions dans l’estomac, une minime perte de concentration et une légère baisse de l’énergie.« Sans plaisir gustatif, il est difficile de perdre du poids. Manger doit rester un plaisir avant tout. » On la ressent généralement de quatre à six heures après un repas équilibré. Mais si on attend trop avant de manger, on peut ressentir les signes d’une faim excessive : étourdissements, fatigue, maux d’estomac. On tend alors à manger trop, trop vite et n’importe quoi. Des aliments procurant des sensations fortes et trompeuses. À l’opposé, sans ressentir aucune faim, on peut éprouver une envie impérieuse de manger, parce qu’on s’ennuie, qu’on est stressée ou triste... En fait, il s’agit d’une fausse faim qui vient souvent combler un besoin autre que physiologique ; un besoin d’affection, de reconnaissance, de plaisir…

Il nous faut aussi réapprendre les signes de satiété. Quand on a bien mangé, assez, mais pas trop, un signal corporel subtil se fait sentir, le corps n’a plus faim. Comme il faut un certain temps après le début du repas pour que cette sensation se manifeste, il est important de manger lentement. Il faut prendre son temps, choisir de préférence des aliments qui nécessitent beaucoup de mastication comme la salade ou les crudités. Si vous manger lentement, vous serez davantage attentive à la sensation de rassasiement et aurez moins tendance à vous bourrer inutilement. Si vous parvenez à ajuster naturellement la quantité de nourriture en fonction de vos besoins physiologiques, vous retrouverez une plus grande liberté face à la nourriture et de fait pourrez mieux gérer votre poids. Retrouvez l’enfant qui est en vous et donnez à la nourriture sa vraie place. Autrefois, on conseillait de quitter la table avec une petite faim, vous vous pourriez aussi vous dire : « Je n’ai plus faim et je me sens toujours à l’aise dans mes vêtements »,  « Mon repas semble moins savoureux qu’aux premières bouchées » ou encore « Cela ne me ferait rien si on enlevait mon assiette maintenant. »