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Comment éliminer la culotte de cheval ?

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La culotte de cheval, appelée également stéatomérie, est un élargissement disproportionné de l’extérieur des cuisses et des fesses qui déforme les hanches. Phénomène quasiment exclusivement féminin, elle ne concerne pas seulement les femmes de forte corpulence. En effet, une femme mince peut très bien avoir une culotte de cheval. C’est une question de nature et d’hérédité. S’ajoute à cela un stade aggravé de cellulite dans la plupart des cas. Même si, tout excès de graisse dans la zone des cuisses et des fesses n'est pas forcément accompagné de cellulite. Malheureusement, un régime classique accompagné d'une bonne dose d'exercice physique ne suffit généralement pas à faire maigrir de façon ciblée. Plusieurs techniques reconnues pour leur efficacité sont proposées pour lutter contre la cellulite. Les trois grands types d’intervention les plus utilisés sont la méthode par aspiration, par injection et par laser. Toutes ces techniques offrent des avantages communs, à savoir une durée limitée de l’intervention, une cicatrisation rapide et une visibilité minimale de la cicatrice, voire absence totale de cicatrice.

Les solutions chirurgicales
 
La solution chirurgicale avec la technique de la liposuccion est celle qui s’avère la plus efficace surtout dans le traitement de la culotte de cheval.  Sur ce point, il convient de distinguer la face externe de la cuisse (« culotte de cheval ») de celle de la face interne. Deux interventions sont possibles pour la culotte de cheval :

La lipectomie classique qui consiste à reséquer un quartier de lune (peau et tissu graisseux) à la jonction de la fesse et de la cuisse. Elle permet aussi de supprimer le surplus de graisse et de peau sur des zones localisées : ventre, pubis, haut des cuisses, fesses, hanches et culotte de cheval. Cette intervention pratiquée depuis les années 60 laisse une grande cicatrice qui peut être cachée par un slip. Elle reste d’actualité lorsqu’il s’agit de corriger un excès important mais elle est actuellement supplantée, dans la plupart des cas, par la lipoaspiration.
 
- La lipoaspiration (ou lipossucion)
Cette technique, mise au point par un Français en 1977,  a permis de réaliser un véritable progrès dans la correction de la cellulite localisée (lipodystrophies) aussi bien au niveau des cuisses que des genoux, du ventre et des bras.  La « culotte de cheval » est devenue l’intervention  la plus pratiquée en chirurgie esthétique supplantant les rhinoplasties. De plus, les perfectionnements apportés récemment ont rendu la chirurgie plus sécuritaire et moins douloureuse, produisant ainsi des résultats encore meilleurs. Cette intervention peut être utilisée seule ou en combinaison avec une excision chirurgicale. Elle  fonctionne particulièrement bien sous certaines conditions. Sauf cas particulier, seule la graisse profonde doit être aspirée. La liposuccion n’a donc aucun effet sur la “cellulite”, et sera beaucoup plus efficace sur une patiente de poids normal. La liposuccion n’est pas une méthode d’amaigrissement. Ce n’est pas non plus un traitement de l’obésité généralisée, mais plutôt d’une obésité localisée, appelée adiposité. Elle ne permet d'enlever que les dépôts adipeux localisés. Par ailleurs, elle donne de résultats différents suivant les localisations de la cellulite. « La liposuccion est celle qui s’avère la plus efficace surtout dans le traitement de la culotte de cheval. »Outre la culotte de cheval, les bonnes indications concernent les « bouées » situées au-dessus, les fesses et la face interne des cuisses. En revanche, les résultats sont généralement moins bons sur l’abdomen sus-ombilical et la face antérieure des cuisses.
 
Il s’agit d’aspirer la graisse au moyen de canules à bout rond de différents diamètres (2 à 6 mm) reliées à une pompe électrique. L’incision cutanée (donc la cicatrice) sera petite et camouflée dans le sillon de la fesse, les poils pubiens ou bien l’ombilic. Auparavant, seulement 2 000 cm³ (approximativement 2 quarts de tissu adipeux et de composants sanguins combinés) environ pouvaient être enlevés, mais grâce aux récentes innovations techniques, une quantité considérablement plus importante peut être retirée. L'enlèvement de quantités excessives de graisse est toutefois peu souhaitable puisqu'une perte de sang excessive peut nécessiter une transfusion sanguine.
De plus, avec les nouvelles techniques comme la technique par tumescence, l’injection de grandes quantités d'une solution contenant un anesthésique local très dilué, de l'adrénaline et de l'eau salée permet de diminuer le saignement et les ecchymoses et d’augmenter de ce fait la possibilité de retirer des volumes de graisse plus importants en une seule séance. La graisse enlevée est presque pure, ne contenant qu'un très faible pourcentage de produits sanguins comparativement aux premières méthodes. Par ailleurs, l’utilisation de tubes d'aspiration plus petits permet d'obtenir une plus grande précision. Néanmoins, une certaine perte de sang sous la peau survient encore après la chirurgie ; la prudence est donc encore justifiée.

Le port d’un panty de contention très serré est une bonne raison de préférer subir l’intervention en dehors des périodes chaudes. La liposuccion se déroule généralement sous anesthésie totale. Seules les corrections mineures, comme un excès graisseux au niveau du cou, sont effectuées sous anesthésie locale. Pour des interventions de plus grande ampleur, il faut compter une période d’hospitalisation de quelques jours.