Mieux vaut prévenir que guérir

Outre la consommation de fruits et légumes, d’autres méthodes de prévention existent :
- Pour les femmes ménopausées, l’ostéoporose se prévient par un traitement hormonal substitutif.
- Le dépistage, important pour surveiller un éventuel risque, s’effectue grâce à des techniques d’ostéodensitométrie. Mais ne rentrant pas dans le cadre d’un bilan de santé, l’examen n’est pas remboursé.
- L’information sur les facteurs de risques est essentielle afin de sensibiliser le public.
 

Les moyens préventifs mis en œuvre

Le 10 juin 1998, la commission européenne a présenté un rapport au Parlement Européen sur l’action pour la prévention de l’ostéoporose au sein de la Communauté Européenne.

Sa volonté est de :
- Pouvoir intégrer le problème de la maladie dans les priorités de santé publique en passant par des campagnes de prévention. Il existe une réelle menace pour la société. Il faut donc promouvoir la santé et l’ostéoporose par le biais de la nutrition et de l’exercice physique.
- Faire en sorte que l’ostéodensitométrie soit accessible à tous et remboursée.
- Permettre de soutenir financièrement les chercheurs et les associations nationales de malades.
- Etablir des protocoles de prise en charge par des traitements médicamenteux et non médicamenteux.
- Sensibiliser le public et les professionnels de santé sur le rôle de l’alimentation ainsi que sur la prévention des chutes.
(...)
Le 4 décembre 2001, les parlementaires européens demandent aux gouvernements de s’engager pour stopper les souffrances dues à l’ostéoporose. Ils s’appuient sur le fait que les fractures ont augmenté de 25 % depuis 1998.
Cet appel à l’action, présidé par Madame Mel Read, Présidente du groupe d’intérêt du Parlement Européen sur l’ostéoporose, propose :
- De favoriser l’accès des personnes malades aux services de densitométrie osseuse et de rembourser les tests et les traitements.
- De permettre un soutien aux campagnes d’éducation et une rencontre des décideurs politiques européens avec les experts de l’ostéoporose.
- De créer un système de collecte des données afin de surveiller et mieux prévenir les fractures en Europe.

N’attendez pas la cinquantaine pour prendre conscience que l’ostéoporose est une maladie grave, responsable de fractures douloureuses et d’une mortalité grandissante. L’alimentation, de la petite enfance à l’âge adulte, joue un rôle primordial dans la prévention de l’ostéoporose. Un régime alimentaire trop strict entraîne des carences, donc un risque de fractures dans un avenir lointain. Enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, tout le monde est concerné. Voilà pourquoi ignorer la prévention et ne pas prendre soin de soi, c’est accentuer les risques. Pensez à vos os.