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Faux beurres, faux sucres : nos alliés ?

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En période de régime ou pour faire attention à sa ligne, nous remplaçons bien volontiers le sucre et le beurre traditionnel par des sucres de synthèse et du beurre de régime. Mais ces substituts influent-ils vraiment sur notre poids ? Explications.

Dans la famille des faux sucres

Il est aisé de trouver dans les rayons des supermarchés des dérivés de sucres qui remplacent le saccharose, sucre traditionnel appartenant à la famille des glucides. Sous formes de poudre, de sucrettes, ou de mini-sucres, les faux sucres font souvent la joie de ceux qui souhaitent garder leur poids de forme ou perdre quelques kilos. Pour les amateurs, sachez qu’il existe trois famille de faux sucres : les édulcorants intenses, les sucres alcools et les édulcorants de table (mini-sucrettes).

Les édulcorants intenses

Sous forme de comprimés ou de poudre, ces édulcorants ont la particularité de sucrer autant, si ce n’est plus, que le sucre traditionnel. Utilisés dans les yaourts, les boissons ou les préparations culinaires, ils permettent de conserver la saveur sucrée. Sans les inconvénients, c’est à dire sans les calories !
Parmi les édulcorants intenses, retenons la saccharine et l’aspartame, ce dernier arrivant en première position d’utilisation par les consommateurs. Faiblement calorique, l’aspartame a un pouvoir édulcorant 200 fois supérieur à celui du sucre. De ce fait, il est possible d’en consommer très peu. Les deux acides animés qui le composent, l’acide aspartique et la phénylalanine, sont également présents dans des aliments tels que la viande, les légumes et les produits laitiers. Cet édulcorant a fait l’objet d’allégations comprometteuses sur internet et dans la presse. Il a été avancé l’hypothèse selon laquelle l’aspartame serait dangereux pour la santé et pourrait entraîner des problèmes de santé, allant de maux de tête à des tumeurs du cerveau. Ces dires, dépourvus de fondements scientifiques, ont été démentis par un récent rapport de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) et du Comité Scientifique pour l’Alimentation Humaine (CSAH) de la Commission Européenne, qui ont confirmé que l’aspartame était sans danger pour notre santé.« La mention ” sans sucre ” indique que le saccharose n’entre pas dans la composition de l’aliment concerné. » Son innocuité a été confirmée en mettant en avant le fait que les acides aminés contenus dans l’aspartame sont également présents, et en doses beaucoup plus importantes, dans de nombreux aliments protéinés comme la viande, les oeufs, les légumes, les produits laitiers. Utilisé dans plus de cent pays depuis plus de 20 ans, il était essentiel de rectifier la vérité afin de ne pas induire en erreur les consommateurs et les effrayer sans raison valable.
L’aspartame concède de multiples avantages : il conserve le goût sucré, il réduit les calories des denrées alimentaires et des boissons lorsqu’il est utilisé en remplacement du saccharose. Le calcul est simple : une infime quantité d’aspartame a le même pouvoir édulcorant qu’une cuillère à café de sucre. Son pouvoir très sucrant permet donc de réduire les quantités de sucre utilisées.

Les sucres alcools ou polyols

Ils sont facilement reconnaissables puisque leur nom se terminent tous par “ ol ” : sorbitol, maltilol... Ils apportent des calories mais, en revanche, ne favorisent pas l’apparition des caries ! Contrairement à l’aspartame et au saccharose, leur goût est moins sucré. Il faut donc parfois rajouter une certaine quantité pour obtenir le goût souhaité. Apportant environ 3 calories par gramme, on les retrouve souvent dans les bonbons ou les chewing-gums accompagnés de la mention “ sans sucre ”. Les sucrettes ou édulcorants de table Toutes mini, toutes mimi, les sucrettes se déclinent sous forme de poudre ou de petits morceaux de sucre. Leur apport calorique est moins élevé. Ils sont donc bien utiles pour donner du goût aux boissons.