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Mincissez selon votre morphologie

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Si vous êtes un homme gynoïde
« Les types gynoïdes sont aussi appelés endomorphes par les morphonutritionnistes et se caractérisent notamment par des fesses un peu fortes relativement par rapport à leur corps, mentionne le Docteur Hubert Sacksick dans son livre. Leur digestion lente les prédispose à la prise de poids sous forme de graisses plutôt sous la peau et ils ont des difficultés à maigrir localement ». À titre d’exemple, ils peuvent toujours suivre une diète avec 50 % de protéines, 30 % de glucides et 20 % d’huiles et de graisses végétales non cuites. Mais ils doivent freiner la consommation de glucides (pâtes, pommes de terre, pain, alcool, sodas) le soir. Car ces derniers ralentissent la sécrétion de nuit d’une hormone de croissance chargée de faire fondre les graisses. Un dîner composé de glucides le soir peut ainsi faire chuter les taux de cette hormone de croissance et entraîner des kilos en trop.
Dans tous les cas, mieux vaut faire la part belle aux protéines tout au long de la journée sous forme de viande, de poisson, d’œufs voire des substituts de repas protéinés (sachets ou barres). Le tout à condition d’éviter les poissons fumés, charcuteries et laitages le soir. Les gynoïdes doivent ainsi profiter des bienfaits de plusieurs petits repas protéinés par jour sur la satiété et la perte de poids. « Les types gynoïdes, en particulier lorsqu’ils sont en surpoids, sont fréquemment atteints par une résistance à l’insuline, précise notre spécialiste dans son livre. L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas en réponse à un repas riche en glucides. Elle a pour rôle d’inciter les cellules du corps à capter le sucre sanguin mais il arrive que les cellules ne répondent plus aux sollicitations de l’insuline. Le sucre sanguin reste alors légèrement élevé à jeun, une condition qui peut conduire au diabète. C’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline. Des études suggèrent qu’un type gynoïde sur deux est concerné  par ce phénomène lorsqu’il ne maigrit pas ! ». La solution ? La reprise d’une activité physique en parallèle d’un régime adapté peut régulariser l’action de l’insuline. « La culotte de cheval a souvent un caractère héréditaire »Préférez des poissons gras (saumon, sardine, maquereau, anchois sans sel, hareng) avec un mode de cuisson léger à la vapeur ou en marinade. Car ils renferment de bonnes graisses (acides gras oméga-3) qui favorisent le rôle de l’insuline et décomposent les graisses stockées pour mieux les éliminer.
 
Si vous êtes hypersurrenalien
« Lorsque la glande surrénale sécrète du cortisol en excès, l’appétit est stimulé et se porte souvent sur des sucreries. Mais très souvent, un taux élevé de cortisol entraîne en même temps la combustion des stocks de graisses. Donc, même si les hypersurrénaliens mangent plus, ce surplus d’apport alimentaire est généralement compensé par la baisse des réserves. Le problème chez ces hypersurrénaliens est d’essayer de contrôler leur appétit en limitant les niveaux de cortisol », raconte le Docteur Hubert Sacksick dans son livre. Comment ?
Sachez que plus vous consommez de glucides, plus vous faites monter votre taux de cortisol. Par ailleurs, un surplus de cortisol amène une dégradation rapide du glycogène, forme de sucre mise en réserve par les muscles et le foie. C’est pourquoi les hypersurrénaliens doivent maintenir des taux de sucre dans le sang adaptés à leurs besoins grâce à une alimentation bien pourvue en glucides complexes dans la limite de la normale. Un tel régime apporte ainsi près de 55 % de calories sous la forme de glucides complexes à index glycémique modéré ou bas et non des sucreries. Il s’agit aussi de privilégier des aliments renfermant des phytostérols (huiles de germe de blé, de soja, de lin, de noix ; les noix de cajou, de pin, de macadamia, de Grenoble ; les noisettes, les amandes, les pistaches, les cacahuètes ; les asperges, les oranges…), famille ayant une nature proche de celle de votre cholestérol. Ces phytostérols ont ainsi pour intérêt de diminuer les taux de cortisol et de cholestérol. Ce qui est toujours bénéfique pour la santé.